L’heure est venue de fêter Pessah, bien qu’on ne sache pas si les résidents belges seront ou pas autorisés à mettre un pied en terre-du-coup-pas-si-promise-que-ça.L’espoir de voir des équipes de chercheurs israéliens trouver un vaccin nous pousse à vouloir, plus que jamais, sauter dans le premier avion pour Tel-Aviv. Si la pandémie se confirme, autant se rapprocher le plus possible de l’antidote. Et puis, puisqu’on n’y échappera pas, mieux vaut se retrouver en quarantaine avec vue sur la mer et houmous au petit-déjeuner !
Multipliant les exemples concernant les défaites en sport et en politique, Laurent-David Samama, journaliste, documentariste et correspondant de Regards à Paris, publie Eloge de la défaite (éd. L’aube). Une réflexion stimulante sur la défaite mettant en exergue son aspect profondément humain, même si personne n’aime perdre.
Largement influencées par les Cultural Studies et les études de genre, des nouvelles formes de féminisme et d’antiracisme sont apparues, bien décidées à en finir avec l’universalisme qu’elles associent aux « blancs » et à leur domination. Ces mouvements et ces personnalités partagent aussi la fâcheuse tendance de se heurter à l’antisémitisme qu’ils ignorent ou qu’ils alimentent.
La pandémie de coronavirus a hélas eu pour effet de renforcer les préjugés antisémites à coup de discours conspirationnistes selon lesquelles les Juifs sont à l’origine de cette tragédie mondiale.
Virus, mise en quarantaine. En quelques jours, nous avons été renvoyés brutalement à la fragilité de nos existences. A l’essentiel aussi. Des frontières qui se ferment, des proches que l’on ne voit plus, un futur entre parenthèses et un présent en pointillés.
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