Loin de ce qu’avaient imaginé les pères fondateurs du sionisme, la religion est aujourd’hui une partie intégrante des institutions, du droit et du quotidien des citoyens d’Israël dont une majorité se définit pourtant comme laïque. Parce que les relations entre laïques et religieux se distinguent par l’antagonisme, la plupart des études traitant de la question religieuse en Israël ont mis l’accent sur le clivage séculier-religieux et les conflits qui en découlent.
Le 19 mars 2012, Mohamed Merah, islamiste franco-algérien âgé de 23 ans, assassinait de sang-froid trois enfants juifs et un adulte à l’entrée de l’école Ozar-Hatorah de Toulouse. Il agissait de même, une semaine auparavant, avec trois militaires dont deux au moins étaient de religion musulmane. Certains commentateurs ont pu écrire ou dire que l’assassin avait visé tout à la fois des juifs et des musulmans. Si dit comme tel, le fait est stricto sensu exact, sa formulation n’en demeure pas moins problématique.
Toute relation humaine est, par définition, complexe. Elle l’est plus encore lorsqu’elle renvoie au face à face de deux groupes humains, qu’ils soient d’ordre religieux ou ethnoculturel.
La propagande antisémite ne cesse de répéter que les Juifs, nombreux à Hollywood, se sont servis du cinéma pour saper les valeurs américaines traditionnelles et imposer leurs idées subversives à l’ensemble de la société.
Pierre Goldman est une des figures mythiques du mouvement gauchiste des années 1960.
Le 10 septembre 1952, la République fédérale d’Allemagne (RFA), l’Etat d’Israël et la Jewish Material Claims against Germany signent à l’Hôtel de ville de Luxembourg des accords en vertu desquels la RFA s’engage à assumer ses obligations à l’égard des victimes juives des persécutions nazies.
La sécularisation et la laïcité ont proposé une nouvelle articulation entre le politique et le religieux et sont parmi les meilleurs indicateurs du développement et de la vitalité démocratiques d’un pays.
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