Shimon Peres, le dernier géant d’Israël, prix Nobel de la Paix, s’est éteint le 28 septembre 2016. Dinosaure de la vie politique israélienne avec plus d’un demi-siècle passé aux plus hautes responsabilités de l’Etat, député de façon ininterrompue jusqu’à son accession à la présidence en 2007, deux fois Premier ministre, ministre dans 12 gouvernements depuis celui de David Ben Gourion en 1959, il était le dernier des Pères fondateurs de l’Etat juif.
Née d’une révolte populaire, la guerre civile dont la Syrie est le théâtre s’accompagne d’une profusion de théories conspirationnistes en tous genres. Fait significatif, la surreprésentation des groupes ou individualités d’extrême-droite parmi les thuriféraires de Bachar Al-Assad.Pour une partie de ces derniers, le conflit peut se résumer de la manière suivante : les pétromonarchies du Golfe, marionnettes d’Israël et des Etats-Unis, expédient depuis 2011 djihadistes et mercenaires en Syrie dans le but de renverser Assad.
L'actualité israélienne dans Le Soir se résume-t-elle aux conflits et cela a-t-il des conséquences sur la perception de l'Etat hébreu en Belgique ? Par ailleurs, qu'en est-il lorsqu'il n'y a pas de conflits majeurs, comme ce fut le cas lors du premier trimestre de 2013 ? Pour tenter de répondre à ces questions, nous livrons ici une analyse comparée des quotidiens Le Soir et Libération, afin de dégager les principales tendances et comprendre s'il s'agit d'une particularité médiatique belge.
« La mémoire, où puise l’histoire qui l’alimente à son tour, ne cherche à sauver le passé que pour servir au présent et à l’avenir ». J. Le Goff, 1988.
Que signifie mourir dans la dignité, notion dont se réclament les partisans d’une modification de la loi française sur la fin de vie ? Littéralement bonne mort ou mort douce (du grec ancien Eu, bon au sens d’agréable, et Thanatos mort), l’euthanasie (légalisée en Belgique et aux Pays-Bas) renvoie historiquement à deux tendances de fond.
Si l’on en croit le sociologue américain, Rudolph J. Rummel, les multiples conflits mondiaux auraient causé, entre 1900 et 1967, la mort de quelque 169 millions de civils et de prisonniers de guerre. Dans cet ordre d’idée là, la Shoah apparaîtrait presque comme dérisoire pour n'être qu'un événement parmi d'autres du terrible 20e siècle. Or, manifestement, tout témoigne du contraire, d'abord, parce que, s’agissant de la Seconde Guerre mondiale, le sort subi par les Juifs ne se compare à aucun autre groupe cible (il suffit de songer aux crimes et persécutions à l'encontre des Slaves, des noirs, des communistes, des homosexuels et même des Tsiganes), ensuite, parce que par rapport aux autres génocides du siècle, le destin des Juifs apparaît tout aussi singulier.
Depuis une dizaine d’années maintenant, l’humoriste Dieudonné n’en finit pas de défrayer la chronique à mesure que se multiplient ses saillies judéophobes. Perçues au départ, par certains tout au moins, comme de « simples » provocations, celles-ci ont fini à force par devenir la colonne vertébrale idéologique d’un homme qui, ayant perdu la grande part de ses premiers soutiens, y compris au sein de la mouvance antisioniste radicale, se retrouve aujourd’hui l’icône autant que l’instrument des franges les plus antisémites de l’extrême droite française.
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