Les musulmans d’aujourd’hui sont-ils les Juifs d’hier ? Qu’on le déplore ou s’en réclame, ce discours fait florès. Dans une partie de la gauche, c’est entendu, mais pas uniquement. « L’islamophobie aujourd’hui c’est l’antisémitisme d’hier », déclare l’ancien conseiller régional FN Farid Smahi au micro d’Yves Calvi le 1er février 2011 sur les ondes de RTL.
Belzec, Chelmno, Sobibor et Treblinka ressortent-ils à l’univers concentrationnaire ? Peut-on, lorsqu’on les évoque ou qu’on les étudie, avoir recours au même vocabulaire que lorsque sont évoqués ou étudiés Dachau ou Mauthausen ? Suffit-il, afin de les distinguer des camps de concentration « classiques » et marquer leur terrible singularité, de leur accoler un simple qualificatif, les désignant comme des camps d’extermination ou des camps de la mort ?
Depuis leur entrée dans la société moderne, les Juifs s’efforcent de se montrer à la hauteur de cette transformation inédite qui fait d’eux des individus comme les autres. Contrairement à un préjugé antisémite faisant des Juifs un groupe obsédé par sa différence et cultivant un sentiment de supériorité envers autrui. Or, l’expérience juive moderne et contemporaine nous indique surtout le contraire : une fois intégrés dans une société, les Juifs s’efforcent de passer inaperçus pour ne plus sentir ce regard hostile et méfiant qui fait du Juif un être différent et à part.
La création de l’Etat d’Israël figure parmi les grandes dates de l’Histoire du XXe siècle. Le 14 mai 1948 est proclamée l’indépendance de l’Etat d’Israël. Un nouvel Etat naît au Moyen-Orient, ou plutôt l’Etat juif renaît après 2.000 ans.
Le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens est actuellement dans une impasse totale. Pourtant, les solutions politiques devant mettre un terme définitif à ce que certains appellent désormais le plus vieux conflit au monde sont connues de tous depuis bien longtemps.
Au lendemain de l’abolition de la peine de mort en France, le thème de la pédophilie se voit développé, avec insistance, au sein de la droite populiste. Depuis les années 1970, la majorité des affaires mettant en cause des réseaux pédophiles, réels ou fantasmés, furent traitées avec un luxe de précisions dans les colonnes de la presse d’extrême droite (Minute ou de Crapouillot). Avec souvent, en arrière-plan, la question de la peine de mort et de son abolition censée avoir été la porte ouverte au libre déchaînement de toutes les perversions.
Une nation tout entière doit-elle regarder son passé en face pour mieux s’en affranchir ? Ce questionnement prend une dimension particulièrement douloureuse dans une République fédérale d’Allemagne construite sur les ruines du Troisième Reich. Ce régime criminel a entrainé l’Europe et le monde entier dans un conflit terriblement meurtrier, mais il a également poussé sa folie antisémite jusqu’à sa logique la plus destructrice en exterminant six millions de Juifs.
Derniers commentaires