Avant de devenir historienne spécialiste de la Shoah, Annette Wieviorka a accompli son rêve de militante maoïste de participer à la Grande révolution culturelle en séjournant en Chine pour y enseigner le français à Canton entre 1974 et 1976. Dans Mes années chinoises (éd. Stock), elle revient sur cette expérience au cœur de la folie totalitaire qui a englouti tant d’individus.
Le retard pris par l’Union européenne dans la campagne de vaccination de sa population contre le covid-19 interpelle l’immense majorité des citoyens de chaque Etat-membre. Cet échec est d’autant plus incompréhensible au regard de la réussite de la campagne de vaccination israélienne. Comment expliquer ce contraste saisissant ?
L’Europe du 19e siècle était convaincue d’être la civilisation la plus avancée. Après 14-18, après la Shoah et Hiroshima, l’Occident a sérieusement commencé à douter de lui-même.
Avec le « monument de la liberté » érigé à Zedelgem en 2018, en hommage aux légionnaires lettons détenus dans cette commune entre 1945 et 1946, la Belgique est le seul pays d’Europe occidentale à honorer la mémoire de ces combattants SS. Une initiative mémorielle insultante ayant échappé au radar des démocrates flamands qui se targuent pourtant de lutter contre l’extrême droite.
Aussi symbolique que politique, la visite du pape François au domicile d’Edith Bruck raconte la volonté du Vatican de se confronter aux ombres du passé.
Les Israéliens ont coutume d’interpeler chaque touriste avec cette question faussement naïve : « Tu aimes Israël ? ». Une manière de lui faire comprendre qu’il a eu tort de ne pas venir plus tôt. Le rituel paraît désuet aujourd’hui tant Israël suscite l’admiration du monde entier. Depuis l’irruption du covid-19, ce petit pays souvent au cœur des polémiques se retrouve au centre de l’attention, faisant naître tous les espoirs.
En organisant une consultation populaire pour rebaptiser le tunnel Léopold II, le gouvernement bruxellois a mis en exergue les limites de la démocratie participative.
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